Premier mariage gay – le point de vue du Printemps Français

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Une manifestation plus qu’une cérémonie, un symbole politique plus qu’un engagement permanent. Le Printemps Français ne juge pas l’amour de deux personnes du même sexe, mais les conséquences sociales de cet amour, tel qu’il est institué par la loi Taubira, et les dérives médiatiques et politiques auxquelles il donne naissance.

Premier mariage gay

Tout d’abord, le mariage gay est transformé, par la volonté des futurs mariés, des associations homosexuelles, des médias et des politiques, en une manifestation nationale de publicité pour la loi Taubira. Il est regrettable que ce qui est de l’ordre du privé et de l’intime, comme on l’a asséné à de nombreuses reprises dans le “débat” qui a précédé la promulgation de la loi, devienne ainsi l’objet d’une propagande publique et ouverte. Le caractère militant et revendicatif de ce mariage est donc évident : il est triste d’instrumentaliser ainsi ce qui est censé être une cérémonie familiale. Transformer chaque mariage homosexuel en victoire nationale de la cause, c’est à chaque fois jeter le doute sur l’engagement personnel des mariés.

Cette instrumentalisation prouve bien, par ailleurs, que le mariage n’est pas un acte d’amour privé (et au nom de quoi l’État serait-il légitime à s’immiscer dans la vie intime des citoyens ?) mais au contraire un acte public, où les mariés s’engagent devant la société à fonder une famille stable et à élever des enfants. Des enfants qui seront donc sciemment privés d’une mère dans ce cas, pour satisfaire un prétendu “droit à l’enfant” qui méconnaît les droits de l’enfant. Des enfants, si les vœux des représentants du gouvernement et des associations homosexuelles sont exaucés lors de nouveaux « débats » précédant de nouvelles lois, qui seront bientôt fabriqués à la demande, par PMA ou GPA, avec tous les risques psychologiques et éthiques déjà observés, déjà dénoncés mais déjà éludés ou niés par les contrôleurs du débat. Des enfants déjà sociétale-ment instrumentalisés et bientôt devenus objets marchands.

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C’est cette rupture anthropologique, à l’opposé d’une écologie humaine, que le Printemps Français dénonce sans relâche.

Par ailleurs, le Printemps Français rappelle qu’en vertu de son principe de non-violence, clairement et souvent exprimé, aucune violence qui surviendrait ne pourrait être de son fait. Il engage même tous les Français à respecter l’intimité de ce mariage, malgré la pression des médias, des associations et des politiques, et malgré les mariés eux-mêmes. Enfin, le Printemps Français regrette les avertissements prétendument solennels et inquiets du gouvernement et des personnalités, appelant à la paix, au calme, à l’ordre : plusieurs millions de manifestants contre la loi Taubira ont défilé à plusieurs reprises dans Paris et en province sans que jamais les manifestations ne connaissent d’incident mettant en cause des personnes avant leur dispersion.

Ces appels sont encore une provocation supplémentaire pour des mouvements qui se réclament de la non-violence et en ont fait la preuve à plusieurs reprises. La seule violence exercée, c’est celle de l’État, qui a imposé sa loi, qui veut imposer la révolution du gender dans les écoles, qui refuse d’écouter l’inquiétude des Français de tous bords, de toutes sensibilités et de toutes religions, et qui multiplie les provocations policières et les discours intimidants.

Avec des millions de Français, le Printemps Français ne lâche rien !

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