Effroyables révélations
Dans un communiqué paru ce matin, RTL annonce que Maxime BRUNERIE, le jeune homme qui avait tenté de tirer sur Jacques CHIRAC, aurait été mis en examen pour violences conjugales. Jusque-là, un banal et bien triste fait divers dont on ne voit pas l’intérêt si ce n’est que le journaliste (Georges Brenier) prétend relayer une information émanant des services des renseignements généraux selon laquelle il serait « réapparu dans le radar de la police il y a quelques semaines, alors qu’il manifestait contre le mariage homo aux côtés du Printemps français et de militants d’extrême droite ». Tiens donc.
Miraculeusement, alors que la réprobation nationale et internationale ne fait que s’amplifier vis-à-vis de ce gouvernement incapable de faire face à la désindustrialisation, au chômage, à la pauvreté, englué dans des scandales financiers (affaires Cahuzac et Fabius – en attendant les prochaines révélations), renonçant à ses promesses sur la transparence, le non-cumul des mandats, l’indépendance des pouvoirs, etc., bafouant les libertés en embastillant des opposants au mariage unisexe (dont le jeune Nicolas, détenu à Fleury-Mérogis), essayant en vain d’instrumentaliser la mort de Clément Méric – bref débordé par les événements et incapable de sortir de ses schémas partisans – on veut nous faire croire que les comploteurs d’extrême-droite sont toujours actifs et que déjouer ce complot est la seule urgence = vieux réflexe bien connu de certains hommes politiques aux abois…
Ne soyez pas dupes !
A quelques jours du 14 juillet ( Maxime Brunerie avait tiré sur le président Chirac en 2002), concomitamment aux velléités totalitaires de Monsieur Valls de dissoudre le Printemps Français, alors que la contestation anti-mariage unisexe ne faiblit pas et se renforce même, alors que les policiers affichent leur mécontentement d’être utilisés pour réprimer des jeunes manifestants pacifiques (voir le tract du syndicat Alliance concernant la répression des Veilleurs http://www.alliancepn.fr/actualites/tracts/), cette (dés)information ne sert qu’à justifier un pouvoir mensonger et affaibli. Elle est d’autant plus suspecte qu’elle émane des services spécialisés, ceux-là mêmes qui traquent les opposants à la loi Taubirator, et dont les informations sont absolument invérifiables puisque le nom de leurs auteurs n’apparaissent pas sur les fameuses fiches bleues ou blanches.
Cette barbouzerie supplémentaire est à mettre au crédit de la police politique de Monsieur Valls et elle confirme nos informations précises et circonstanciées concernant le fait que Monsieur Valls consacre d’importants moyens à discréditer le Printemps Français – à défaut de se consacrer à assurer réellement la sécurité des Français.
Maxime Brunerie a été condamné pour un acte extrême, à l’antithèse des principes d’action du Printemps Français, commis au nom d’idées qui ne sont pas les nôtres. Les actes affligeants de sa vie ne concernent en aucun cas les manifestants opposés au mariage unisexe – qui n’avaient pas vocation à soupçonner leurs voisins, la police étant déjà très nombreuse à “assurer la sécurité” des manifestations. Maxime Brunerie avait d’ailleurs souhaité adhérer au Modem il y a quelques mois : Monsieur Bayrou devient-il un complice rétroactif de la tentative d’assassinat de Jacques Chirac ? A ce compte, les Verts ou la Ligue des Droits de l’Homme sont-ils les complices de Richard Durn, auteur de la tuerie de Nanterre, puisqu’il était membre de ces deux illustres associations ? Forcément suspectes, d’ailleurs, puisqu’elles dénoncent le traitement judiciaire de Nicolas Bernard.
Bref, le Printemps Français entend faciliter la tâche des malheureux fonctionnaires et des journaleux citoyens en leur donnant tout de suite les renseignements nécessaires à leurs stupéfiantes révélations : Jack l’Eventreur et Delphine Batho sont tous deux membres du PRINTEMPS FRANÇAIS. On s’interroge encore sur France Gall. Quant au Tsunami, c’était nous, aussi. Il est vrai que le printemps était pourri, cette année.