Justice arbitraire en Hollandie !

Hier, 26 juin 2013, pendant que 50 veilleurs étaient embarqués au commissariat de la rue de l’Evangile dans le 18e arrondissement, les façades du syndicat de la magistrature (12 Rue Charles Fourier, Paris 13) étaient envahies d’affiches du manifeste du Printemps Français pour dénoncer une justice à deux vitesses :

Une qui incarcère Nicolas, à Fleury Mérogis, pour 2 mois de prison ferme au faible motif : avoir participé à des manifestations et surtout avoir refusé de donner son ADN lors de sa garde à vue ; Nicolas a ainsi signifié sa résistance au système de surveillance à la Big Brother mis en place par Valls et la place Beauvau contre tous ceux qui manifestent leur liberté de conscience.
Et l’autre qui libère une quinzaine de jeunes après avoir agressés plusieurs passagers du RER D (vol sous menace le 16 mars 2013). Un exemple parmi tant d’autres.
Les « veilleurs debout » ?

Une nouvelle forme de manifestation : aucun trouble à l’ordre public. Aucun pavé retourné. Aucun appel à la violence. Simplement des citoyens qui manifestent silencieusement et pacifiquement leur désapprobation en se tenant debout à 2 mètres d’intervalles des uns des autres, leur permettant ainsi de ne pas qualifier leur démarche de « manifestation non déclarée ».

Et pourtant la folie du régime actuelle n’a de cesse de piétiner les libertés fondamentales en allant jusqu’à interdire un message porté dans la paix et le silence : sous les instructions d’un commissaire dépassé, les CRS les encerclent pour ensuite les embarquer un à un.

En Hollandie, les forces de l’ordre ne protègent plus le citoyen mais sont devenues le bras armé d’une idéologie qui s’impose par la force. Loin de nous museler, notre résistance se raffermit et le combat continue !

On ne lâche rien !