Assurance-vie : protéger ses proches avec la clause bénéficiaire

Assurance-vie : protéger ses proches avec la clause bénéficiaire

Lorsqu’il est question d’assurance-vie, c’est sur le plan successoral qu’il y a le plus gros atout. En effet, le souscripteur devra désigner, dans son contrat, une personne qui bénéficiera du capital à son décès. La « clause bénéficiaire » dudit contrat est donc très importante. Avant toute souscription, il faut bien s’informer.

L’existence de la clause pré-remplie

Il faut savoir que même si ce n’est pas forcément adéquat par rapport aux réels besoins du souscripteur, cette clause pré-remplie existe par défaut dans tous les contrats d’assurance-vie. Il s’agit en fait d’un standard rédigé à partir d’une situation générale, non personnalisée. Cette clause stipule clairement que ce sont les enfants qui doivent bénéficier du capital de l’assurance au premier rang. Il y a ensuite le conjoint en deuxième position. Il est vrai que c’est adapté à la grande majorité des familles, et cette répartition est simple, mais il est possible de faire une personnalisation dans le cas où le souscripteur souhaite désigner une autre personne dans cette clause bénéficiaire. Les limites de la clause bénéficiaire pré-remplie apparaissent surtout dans le cas où il n’y a pas de mariage ni d’enfants.

Mais bien que la personne soit mariée et ait des enfants, ce ne sont pas forcément eux qui doivent bénéficier du capital d’une assurance-vie. Effectivement, c’est vraiment au souscripteur de décider. Il y a en effet les frères et sœurs, par exemple, ou encore les amis ou n’importe qui d’autre (attention quand même de bien s’informer sur qui ne peuvent pas devenir bénéficiaires). L’important, c’est d’être précis au moment de rédiger le contrat pour éviter toute confusion. Et l’un des points à ne pas oublier non plus, c’est de placer quelqu’un d’autre au second rang si le bénéficiaire principal venait à se retrouver dans l’impossibilité de recevoir l’argent. Pour plus d’infos, voir ici.

Autres détails importants

En premier lieu, il est possible d’apporter des modifications à sa clause bénéficiaire, même si le contrat initial est déjà signé. Une demande par courrier devra se faire, et cela, par lettre recommandée avec accusé de réception. Néanmoins, il faudra un accord du bénéficiaire si celui-ci est déjà au courant et a accepté ce statut.

En second lieu, il est préférable pour le souscripteur de prendre des mesures afin d’éviter tout risque de déshérence. Pour cela, il devra notifier les bénéficiaires qu’il a inclus dans la clause et informer ses proches sur le fait qu’il a souscrit à une assurance-vie.

Il est bien clair alors qu’avec un contrat d’assurance-vie, une fois le souscripteur décédé, un bénéficiaire pourra profiter du capital engrangé. Et la désignation de celui-ci se fait par une clause spéciale. Il faut faire attention de bien faire son choix, même si la possibilité de réaliser des modifications subsiste.